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On commence ce week end par une petite mise en jambe, samedi matin, 8h skis aux pieds, dans la Gordolasque, en route vers le Lac Autier pour débuter. Pour la suite on verra. Je dis on verra parce que le vent qui souffle futieusement rappelle à nos pauvres visages qu'en mars à 2000m , bein il fait froid !Aurélia, Pascal et moi même partons sur une belle croûte qui fait rapidement chanter nos couteaux. Quelque soit notre direction, le vent nous souffle en pleine figure.
Aurélia brave le vent de face, comme si de rien n'était.
Aïe, c'est dur les conversions quand c'est gelé et tout pentu
Pascal, c'est hélas la seule photo que j'ai de toi.A la fin de la première pente à l'est du vallon Autier, en bonne partie en béton, nous aurons aiguisé notre technique de la conversion. Pascal hélas nous abandonnera pour faire les irrésistibles couloirs face est, en arrière plan de l'image ci-dessus...
Arrivée au lac Autier, le vent toujours de face, mais plus faibleNous continuons avec Aurélia, en pensant déjà, optimistes que nous sommes, à toute cette neige qui va se transformer dans quelques heures(enfin...normalement quoi !).
La pente qui mène à la baisse du Basto ne nous fait finalement guère envie : vue du lac, elle paraît bien pentue, d'autant plus que nous n'avons qu'une paire de crampons. On s'oriente finalement sur les pentes plus tranquiles de la besse du lac Autier, ou nous trouverons un bonne abris pour casser la croûte. (Qu'on ne dise pas que je n'ai que des carottes, ho, j'avais acheter une pissaladière... en plus de mes 2 carottes. !)
On est contents, on a mangé !
Photo aérienne du lac Autier avec la collaboration de Yann Arthus-Bertrand, ami de longue date.Les premiers virages de la descente sont supers, dans un paysage de rève... On notera une pauvre chute de votre narrateur, dans un misérable saut, immortalisé par l'oeil cinématographique d'Aurélia (la pellicule reste confidentielle), alors que celle-ci déroule son style fluide et souple de Savoyarde (style que l'on retrouve également chez les surfeurs Haiwaïens ayant appris jeunes à communier avec l'Océan). Bref, on se fait plaisir :-)
De retour sur les pentes ouest glacées du matin, on trouve que... c'est pas transformé :-( Le béton est toujours là... Tant mieux finalement, ça nous donne une bonne raison pour se planter les fesses dans la neige, pour attendre que ça chauffe, en face de ça :
... La Gordolasque alignée avec le littoral, ça c'est les Alpes du sud !
Quand je dis planté, c'est planté !Nous resterons là à se prendre de nocifs UV, discuter de tout et de rien... pendant près d'une heure. Et quand nous repartons, surprise, la neige est au top :-) Comme quoi, un peu de patience... C'est comme avec les filles, hein les gars!
Ceci n'est pas une pub...On n'est pas bien là ?