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J’ai eu l’occasion de croiser plusieurs personnes qui ont dû écourter voire abandonner leur raid car elles n’avaient pas le matériel adapté, ou bien ne l’avait pas testé auparavant avant de partir loin ou longtemps… Voici une partie du matériel utilisé pour le Vercors et le Sarek, qui m’a donné entière satisfaction :

Pour plus d’infos sur les produits, voici les magasins qui ont le matériel que j’ai utilisé : www.kariboe.be : Kariboe en Belgique (NL) www.aventurenordique.com : Le spécialiste matériel pour la rando nordique et le bivouac toute saison www.expe.fr : Les magasins Expé [unordered_list style= »arrow »]

  • Tente : Hilleberg Nallo 2 GT Tente tunnel, très pratique à installer et ranger seul même dans le vent. Très stable quand le vent souffle, même quand il tourne et qu’il n’est plus dans l’axe de la tente. La grande abside permet de d’y rentrer la pulka, ce qui est très pratique quand les conditions sont mauvaises à l’extérieur pour finir de s’installer ou lever le camp, à l’abris le plus longtemps possible.
  • Sac de couchage  : Valandré Blue 800 (plumes) avec un Corinthia Explorer Top MF taille XL synthétique utilisé en protection extérieure. L’humidité du corps ne reste pas au niveau du duvet plume, mais va à l’extérieur du synthétique, qui le matin est chargé de glace. De plus, suivant les conditions, c’est le Corinthia que récupèe le givre sur les parois intérieures de la tente. Conséquence : le Valandré est resté parfaitement sec les 2 semaines, même avec quasiment aucune occasion de la faire sécher tout ce temps là. Le Corinthia, de par sa petite épaisseur sèche extrêmement vite, et de toute façon, étant synthétique, garde ses propriétés d’isolation même humide. Conclusion : aucun problème pour du -20°C à 0°C pendant 2 semaines dans la neige sans faire sécher.
  • Skis : Madshus Eon. Un très bon compromis pour faire de la distance, mais aussi profiter des descentes en télémark (voir la journée à 50km dans le Sarek, avec l’ascension et la descente du Voejnesjakka). Les peaux ne sont nécessaires que quand la pente est significative. Dans le Sarek, 80%  du temps les écailles suffisaient, même avec une pulka de 45 kg, que ce soit sur la glace des lacs, la neige dure soufflée, ou la poudreuse. Cela permet un mouvement de glisse qui fait gagner environ 1km/h sur le plat avec la pulka, par rapport à l’utilisation des peaux, tout en se fatigant moins ! (oui, ça a son importance à la fin d’une journée de 8h ou 10h !). Sans la pulka, sur le plat et de la poudreuse légère ou de la neige dure, on peut tenir du 8km/h de moyenne. Les sensations sont exactement les mêmes qu’en ski de fond classique, seul le milieu dans lequel on évolue est remarquablement… différent !
  • Chaussures : Cripsi Svartissen en 75 mm Une très bonne chaussure en cuir, suffisamment  souple pour skier loin et longtemps, elle tient aussi très bien le pied pour descendre en télémark quand on sert les différents points de fixation. Moi qui suis sensible des pieds, je n’ai jamais eu froid même par -15°C-20°C avec beaucoup de vent, toute la journée dehors. Les chaussures ont des guêtres intégrées montant jusqu’à mi-mollet que j’ai trouvé très efficaces, permettant de bien protéger de la neige. Même pendant les journées dans la poudreuse presque jusqu’au genoux, aucun problème. Si l’on veut ressortir de la tente faire un petit tour, on enfile les chaussures et on est directement bien protéger, sans avoir à s’embêter à remettre des guêtres séparées… Un gros confort je trouve !
  • Pulka : Snowsled avec brancard Bien pour 2 à 3 semaines seul en autonomie, voire une semaine à deux. Une glisse remarquable même dans la neige collante. Record de vitesse en catégorie – de 45 kg en descente sur neige dure : 40,2 km/h au GPS !  . Pour la renverser, il faut vraiment y aller ! J’ai eu l’occasion de tester ses limites dans le Vercors et le Sarek,  le brancard permet vraiment un bon contrôle dans les devers. Je conseille un petit bout de fil de fer si l’on perd l’attache du brancard au harnais, cela peut arriver si l’on est distrait comme moi !
  • GPS : un vieux Garmin 60 Pas de cartographie, pas de couleur, pas cher : cela signifie pratique, robuste et une autonomie de chameau ! (25h à 30h réelles d’utilisation avec 2 piles, dans le froid : idéal pour les long raids). Très facilement manipulable avec de gros gants, dans la tempête et la nuit (c’est évidemment là que l’on en a le plus besoin !). On peut rentrer de nouveaux points manuellement une fois sur le terrain très facilement. L’idéal est de préparer sa sortie ou son raid à l’avance en récupérant des traces existantes ou rentrant des points importants du parcours, à l’aide de cartes papiers ou google maps (c’est suffisamment précis pour repérer les petites cabanes, petits ponts…).
  • Balise Spot 2 pour le suivi satellite et en cas de problème. Permet aux proches ou à qui vous voulez de suivre votre position actualisée sur une carte toutes les 10 minutes, avec l’option tracking. J’envoyais un message OK en fin de journée quand la tente était montée, et un autre le matin quand la tente était pliée.
  • Un petit « plus » : mes doudounes de pied étaient mon petit confort du soir ! Quand il fait vraiment froid, c’est pratique, ça réchauffe vite, on se sent bien 🙂

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